du Hogan des Vents

du Hogan des Vents Chien de Montagne des Pyrenees

Chien de Montagne des Pyrenees

Les prochains chiots Montagne des Pyrénées sont prévus pour 2026 ... Patience



VIENT DE PARAITRE


Le Montagne des Pyrénées

Chien de protection de troupeaux

2ème édition (2023)


La première édition de mon ouvrage sur le Montagne des Pyrénées est parue en 2016. Pendant les 7 années suivantes j’ai poursuivi mes recherches, mes lectures, mes expériences et j’ai rédigé des études de cas, et fait des synthèses des rencontres et témoignages concernant les chiens nés sur ma ferme. Ces 7 années ont continué à enrichir ma compréhension des chiens de protection que je fréquente au quotidien depuis 23 ans maintenant.


La deuxième édition de cet ouvrage destiné aux bergers, aux éleveurs et aux particuliers possédant un Montagne des Pyrénées a été considérablement augmentée avec 516 pages et 480 photos, c’est l’ouvrage en Français le plus important jamais produit sur les chiens de protection et le Montagne des Pyrénées.

Il rassemble des expériences, des témoignages et des recherches sur ces chiens communément appelés « patous ». Il présente un mode de vie et un mode d’emploi des chiens de protection réalisé par un passionné du troupeau qui vit avec eux, jour et nuit, depuis plus de vingt ans. Du chiot nouveau né au vieux chien vous découvrirez comment prendre bien soin de vos compagnons.

À travers ma pratique d’éleveur-sélectionneur et d’utilisateur de Montagne des Pyrénées au travail, je rends hommage à ces chiens qui protègent les troupeaux et leurs bergers depuis la nuit des temps. Cet ouvrage vous apporte des informations pratiques concernant l’élevage, la sélection et l’utilisation de ces extraordinaires chiens de protection.

Ce livre s’adresse également aux particuliers et passionnés du Montagne des Pyrénées. Il leur permettra de mieux comprendre le fonctionnement de leur chien afin de lui offrir une vie épanouissante et bien remplie.

Mathieu Mauriès est éleveur de Montagne des Pyrénées et Paysan. Chercheur indépendant spécialiste de l’élevage, il a réalisé, avant de s’installer comme Paysan, une carrière de scientifique dans l’enseignement supérieur et la recherche en zootechnie. Riche de nombreuses années d’expérience et de terrain acquises en France, au Canada et aux États-Unis, il poursuit depuis 30 ans ses recherches sur les chiens de protection. La génétique de son élevage est présente sur tout le territoire français et à l’étranger, en Suisse, Belgique, Espagne, Allemagne, Italie, Hollande, Finlande, Norvège, République tchèque, Estonie, Russie et États-Unis.


Bon de commande à demander à

information@nutritionverte.com


 

CAYA de la Vallée du Bois Doré


Il peut paraître étonnant que j'élève, à côté de mes chiens de protection, des bouledogues français. Cela tient à deux raisons principales. La première est strictement économique car dans les faits c'est l'élevage des bouledogues français qui me permet de financer mon élevage de grands chiens absolument pas rentable, et c'est une vraie bonne raison ! La deuxième est que la mise en contact des chiots destinés à la protection des troupeaux avec une petite race leur permet d'appréhender une dimension de la vie qui n'existe en général pas dans la méthode classique d'élevage des chiens de protection. Non seulement ce contact est stimulant pour les chiots mais il leur permet ultérieurement de mieux gérer les rencontres avec des petits chiens de compagnie dans la mesure où ces derniers n'agressent pas le troupeau. Enfin élever plusieurs races de chiens n'empêche pas pour autant de produire des chiens de grande qualité. C'est ce que voudraient faire croire certains éleveurs qui revendiquent l'élevage d'une seule race comme un critère d'excellence. Je dirais même que les chiots qui naissent et sont élevés dans une meute multiraces bénéficient de bien meilleures stimulations pendant leur développement dues à ces confrontations nombreuses et variées. Cela apporte un bénéfice indéniable à leur équilibre et à leurs capacités d'adaptation. La troisième raison de la présence de bouledogues français sur ma ferme est simplement la passion que j'ai pour cette race pleine d'intelligence et d'affection. Une race dont l'amélioration génétique me passionne également !

BOUGNETTE du Hogan des Vents


J'élève dans le respect de mes chiens en leur apportant soins et affection à tout moment de la journée. Tous les animaux de la ferme vivent dans une belle harmonie que je vous invite à découvrir lors d'une visite. Mes chiots sont élevés au sein d'une meute qui vit libre dans ma ferme. Ces conditions de vie apportent à mes bébés un très bon équilibre mental. Les chiots sont ainsi éduqués par tous les adultes de la meute notamment mes mâles dont le rôle est fondamental dans l'acquisition de comportements sociaux adaptés.

Contrairement à la plupart des éleveurs qui remettent les chiots à leurs nouvelles familles à l'age de 2 mois, je conserve les miens à l'élevage jusqu'à 3 mois (sans augmentation de tarif !). En effet l'apprentissage des codes canins se fait principalement pendant les 12 premières semaines de vie et les échanges entre les chiots et les adultes de ma meute sont très intenses entre 2 et 3 mois. Il est important que mes bébés vivent pleinement leur vie de bébé au sein de leur famille, cela ne peut être que bénéfique pour leur nouvelle vie.

Titulaire d'un diplôme d'ingénieur en Agriculture et d'un Doctorat en Nutrition Animale j'ai exercé comme enseignant, chercheur et consultant avant de m'installer comme simple éleveur.

La Science telle qu'elle est aujourd'hui diffusée dans notre monde moderne m'apparaît comme une vaste imposture au service de multinationales sans scrupules. Notre environnement, nos animaux, notre santé se trouvent empoisonnés par une agroindustrie dont le seul objectif est le profit quel que soit le prix à payer pour la planète et les générations à venir. J'ai donc choisi de travailler avec des voies alternatives et je soigne tous mes animaux par homéopathie, ostéopathie et en utilisant la Méthode Tellington TTouch pour laquelle je suis Praticien 1 certifié.

Complicité et Harmonie dans la meute du Hogan des Vents

Je considère mon élevage comme un véritable écosystème. Quels que soient les élevages pratiqués (chiens, ovins, bovins, porcins ...) le premier animal qui est élevé par l'éleveur est le microbe ! Les techniques que j'utilise et qui - je le reconnais - peuvent paraître choquantes au premier abord visent à développer sur l'ensemble de ma ferme une population de microbes favorables à mes chiens, mes chèvres et mes brebis, population dont le rôle principal est de contrer le développement des microbes pathogènes et des parasites. Cela vise également à stimuler le développement d'une immunité naturelle chez mes animaux en laissant survivre une population résiduelle de pathogènes sans que leur action négative puisse s'exprimer.

GABAS du Hogan des Vents


Tous mes animaux (chèvres, moutons, porcs, chiens) dorment sur une litière de paille accumulée c'est-à-dire que je rajoute des couches de paille propre régulièrement sur le dessus (c’est le principe des toilettes sèches dans lesquelles on utilise en général de la sciure de bois). La paille est un très bon isolant, un très bon absorbant et surtout elle est 100 % biodégradable. L'intérêt de laisser accumuler la litière est qu'une activité biologique intense se développe dans les couches profondes avec un début de transformation vers l'humus qui est un activateur biologique des sols naturel. En hiver cette même activité biologique dégage aussi de la chaleur qui est un élément de confort supplémentaire pour mes petites races de chiens (quand même chauffées avec des lampes). Bien que je ne sorte la litière qu'une fois par an, cette litière qui est donc vivante et biologiquement active ne dégage absolument aucune odeur (les inspectrices de la DSV qui sont venues me contrôler en ont été les premières surprises). Lorsque la paille est ajoutée régulièrement, la litière est très confortable pour les chiens.

Afin de favoriser un bon microbisme mes litières sont régulièrement ensemencées avec du Kéfir Ortie (produit disponible au comptoirdesplantes.com) de même que tous les jeunes (chiots, chevreaux, agneaux) à la naissance afin d'ensemencer leur tube digestif.

A l'égal de l'élevage, le premier travail des cultivateurs c'est de cultiver les microbes du sol et pas les plantes comme on pourrait l'imaginer. Quand le sol est bien vivant, les plantes poussent sans avoir besoin de recevoir toute la panoplie chimique qu'on voudrait nous faire croire indispensable (enfin surtout ceux qui en tirent un profit honteux). Les forêts poussent depuis des millénaires sans engrais chimiques ni pesticides !

Depuis des années je n'utilise plus aucun produit chimique dans mon élevage et je trouve que c'est bien pour l'environnement et pour la planète. Mes biberons pour les agneaux qui ne sont pas lavés ne sentent pas mauvais tout comme les gamelles de mes chiens, un film bactérien recouvre toute la surface interne des contenants et empêche le développement des moisissures. En définitive c’est moins de produits de nettoyage, moins d’utilisation d’eau, moins de rejets polluant dans la nature et moins de travail pour l’éleveur qui a aussi plus de temps pour observer ses animaux, son vrai travail.

La meute du Hogan des Vents au travail en Montagne de Lure


Les Montagnes vivent en totale liberté au milieu du troupeau dont ils assurent la protection jour et nuit sur les 15 hectares de ma ferme. Les chiots naissent en bergerie et se développent dans un environnement varié rempli d'animaux de ferme (chèvres, moutons, volailles, chats, ânes ...). Ils passent également beaucoup de temps avec moi, sont manipulés chaque jour et sont donc parfaitement socialisés.

Tous mes chiots sont issus de parents inscrits au LOF. J'ai décidé de ne plus adhèrer au Club de Race du Montagne des Pyrénées - la Réunion des Amateurs de Chiens des Pyrénées (RACP) - en raison du peu d'intérêt voire du mépris que montre cette association à l'égard du pastoralisme, des bergers et des chiens de travail sur troupeau. Les objectifs tout à fait louables fixés en 1923 par les fondateurs de la RACP pour sauvegarder et développer l'utilisation des races pyrénéennes (cf. statuts) sont de nos jours totalement bafoués. Le berger des Pyrénées et le Mâtin des Pyrénées ont totalement disparu des troupeaux, le prochain sur la liste est le Montagne des Pyrénées. Une association qui passe son temps à organiser des manifestations dont l'intérêt zootechnique est nul et qui se révèle incapable de mettre en place un vrai programme d'amélioration génétique ne présente pour moi aucun intérêt.

Le drame de l’élevage canin c'est qu'aujourd'hui l'éleveur qui est dans le « système » (club, expo, SCC ...) met en avant des résultats tels que l'absence de dysplasie (ou d'autres problèmes d'origine génétique) comme un porte drapeau pour démontrer qu'il est un excellent éleveur (?) ... Le monde est devenu tellement artificiel et superficiel qu'ils ont tous oublié qu'un chien en bonne santé c'est juste l'état normal d'un chien !!! Les clubs font de la collecte de tares génétiques mais pas du tout de réelle sélection génétique car le système est vicié dans ses fondements mêmes. Les revues de ces clubs de race sont devenues des revues médicales où l'on les chiens à grands coups de bistouri ... L'autre drame de la cynophilie en France est qu'elle est totalement tenue par le milieu vétérinaire donc des personnes uniquement axées sur la maladie et en aucun cas sur l'élevage. On voit les résultats aujourd'hui … Ce sont des zootechniciens (des spécialistes de l'élevage) qui devraient gérer la SCC ....


Le système actuel des expositions détruit systématiquement les races canines (cf. tous les articles que j'ai écrits sur ce sujet) ... tant que cela ne sera pas remis en cause la dégradation se poursuivra quelle que soit la quantité de technologie injectée dans le dit système ... et plus cela ira plus il faudra de tests en tout genre pour trouver des chiens en bonne santé ... hors un chien en bonne santé c'est juste l'état normal d'un chien on l'a complètement oublié mais c’est vrai que la filière chiens en France est sous la coupe de la profession vétérinaire qui n’a aucun intérêt à ce que les chiens soient en bonne santé.

Aujourd'hui on ne sélectionne plus des chiens en bonne santé, on sélectionne des chiens qui ne sont pas malades à travers une batterie de tests coûteux dont le nombre ne cesse d’augmenter tellement le nombre de tares explose chez les chiens de race y compris les plus rustiques qui perdent toute rusticité. C'est totalement différent dans la conception de l'élevage de sélectionner des chiens qui ne sont pas malades ou de sélectionner des chiens en bonne santé.

A côté de leur rôle de protecteurs du troupeau, mes chiens Montagne ont participé pendant deux ans à des ateliers de Zoothérapie avec des enfants autistes qui visitaient régulièrement la ferme.

CH DAISY du Hogan des Vents en Allemagne


Mes chiots sont destinés aussi bien au travail ancestral de protection des troupeaux, dans les Alpes voire plus loin encore, qu'à la compagnie et la vie de famille. Ils peuvent aussi obtenir des titres prestigieux en expositions comme en témoignent DAISY Championne d'Allemagne, BALI Championne de Suisse ou encore GAVARNIE Championne de Finlande... Ceci ne présente néanmoins pour moi aucun intérêt pour la race vu l'absence totale d'objectivité qui règne dans l'évaluation des chiens lors de ces manifestations et surtout l'absence de lien avec une réalité biologique.

A ce jour plus de 100 chiens nés dans mon élevage remplissent avec succès la fonction de protecteurs de troupeaux d'ovins, de caprins, de chevaux et même d'alpagas. Les chiens destinés au travail doivent rester exclusivement avec leur troupeau. Ils ne peuvent pas remplir en plus la fonction de chiens de compagnie au risque de compromettre à la fois leur équilibre et leur efficacité au travail.


Afin de favoriser le retour de chiens de protection de qualité dans les troupeaux, je propose un tarif spécial aux bergers. Les chiots restent à la ferme jusqu'à trois mois de façon à ce qu'ils soient éduqués par la meute des adultes et qu'ils côtoient le troupeau de façon rapprochée.


« Pendant des milliers d’années, les montagnes, les herbes et les animaux sauvages ont habité la steppe … Puis les nomades sont arrivés avec leurs bêtes [ leurs troupeaux ] et ont trouvé la façon de cohabiter en paix avec tous les autres êtres de la nature »


Alambich, nomade kazakh (dans l'ouvrage ESPRIT NOMADE de Tiziana et Gianni Baldizzone )


Je partage personnellement ce point de vue car pour moi toutes les créatures qui vivent sur notre planète ont le droit d'y trouver leur place, y compris les grands prédateurs. Sur ce sujet qui reste très polémique en France, mais moins dans d'autres pays, j'estime qu'il est de mon devoir de berger de protéger mon troupeau de la meilleure façon possible. J'estime aussi qu'il est légitime que les bergers puissent protéger leurs troupeaux des attaques de prédateurs ... Mes chiens Montagnes remplissent ce rôle de protecteurs depuis plus de 10 ans sans la moindre faille. Ils font chaque jour ma joie et ma fierté.

En France depuis 20 ans la prédation du loup sur les troupeaux ne cesse d’augmenter malgré la présence de chiens de protection. Entre le camp des écologistes et le camp des bergers, la guerre fait rage. Au milieu de ce combat existe pourtant un enjeu de taille : la cohabitation entre pastoralisme et prédateurs - à laquelle je suis favorable - dont le chien de protection est un élément fondamental. En effet les chiens sont reconnus depuis longtemps, et partout dans le monde, comme le meilleur moyen de protéger les troupeaux et les prédateurs eux-mêmes. Ils devraient donc servir les enjeux de chaque partie, pourtant ils ne cessent de faire l’objet de critiques eu égard à leur faible efficacité car la prédation par le loup augmente inexorablement année après année.

Au cœur de ce débat extrêmement passionnel l’échec apparent des chiens dans la protection des troupeaux sert deux causes totalement opposées : celle de certains bergers qui clament qu’une cohabitation est totalement impossible et réclament l’extermination des loups et paradoxalement celle aussi des écologistes radicaux qui voudraient voir disparaître toute activité humaine de nos montagnes pour les laisser retourner à un ensauvagement total. Dans les deux cas l’échec des chiens de protection est un argument de poids pour démontrer que le loup pour les uns, ou les bergers pour les autres, doivent disparaître du paysage.

Mais qu’en est-il de la réelle efficacité des chiens de protection ? Constituent-ils un moyen satisfaisant de protéger les troupeaux ? Pourquoi sont ils mis en échec par ce super prédateur en France ? Ce sont les questions auxquelles j'ai répondu dans mon article de 2013 intitulé
ELEVER ET SELECTIONNER DES CHIENS POUR LA PROTECTION DES TROUPEAUX [rubrique Téléchargement].


La question du loup n'est vraiment pas simple, il faudra une ou deux générations de bergers pour qu'elle s'apaise et se construise et pour que chacun y trouve son compte. En attendant elle bouleverse totalement la vie de ceux qui ont commencé leur carrière sans loup et qui sont maintenant obligés de changer radicalement leur façon de fonctionner avec des contraintes excessivement lourdes et des revenus en chute libre malgré tout ce qui se dit sur les indemnisations qui ne concernent d'ailleurs que l'aspect financier (et encore ...). Les citadins ne supporteraient pas 15 jours la vie qui est imposée de nos jours aux bergers et à leurs bêtes qui sont tout aussi en souffrance. Que diraient les fonctionnaires français si on leur demandait de travailler maintenant 60 heures par semaine avec un salaire diminué de 20 % et 3 semaines de congés payés par an ? C’est à peu de choses prés ce que la société demande aux bergers …


**** BERGERS ATTENTION **** BERGERS ATTENTION  ****


En terme d’efficacité de protection le résultat tient à la combinaison de 6 facteurs :

     - Le patrimoine génétique du chien

     - La méthode d’élevage du naisseur

     - La méthode de mise en place


     - Le travail des chiens en meutes structurées

     - L’implication du berger

     - Le suivi du placement.

Si l’une des composantes est défaillante le résultat final sera tout aussi défaillant. L’impact du naisseur est déterminant dans l’expression du potentiel génétique.


 

Un jeune chien de protection est considéré en apprentissage pendant ses deux premières années au troupeau.

Ainsi la durée de formation minimum d’un chien est de 2 ans en bonnes conditions, c’est-à-dire sous la supervision de chiens adultes expérimentés. Sans adultes expérimentés pour les guider ce temps de formation est inévitablement plus long car les chiots doivent apprendre sur le tas et faire leurs propres expériences.

Il ne faut pas attendre d'un chiot qu'il ait un comportement de chien adulte. Il est susceptible de faire des erreurs et c'est normal. Ce sera à vous de lui enseigner les bons comportements. Les jeunes chiens ne doivent pas être mis en présence d'agneaux, sans surveillance humaine, avant au minimum l'âge de 2 ans. Ils doivent, pendant ce laps de temps, pouvoir régulièrement jouer avec leur congénères afin de se décharger de leurs excédents d'énergie et de développer des relations sociales avec leurs semblables.Les chiens de protection ne peuvent être efficaces qu'en meutes.



Les jeunes chiens ne doivent pas être soumis à des efforts intenses et continus avant l'âge de deux ans. Des efforts inconsidérés pendant la croissance sont susceptibles de "casser" le chien de façon irréversible.


ATTENTION les chiens de protection ne doivent pas franchir les clôtures. Ce sont les clôtures qui doivent être adaptées aux chiens et pas l'inverse !Les jeunes chiens doivent impérativement être contenus dans des clôtures électrifiées.

Homme de Paix et de Partage, je reste disponible à tous ceux qui souhaitent utiliser des chiens pour assurer la protection de leurs troupeaux. Si vous n'avez pas de temps, si vous n'aimez pas les chiens, NE PRENEZ PAS de chiens de protection.


Pour une première mise en place de chiens de protection je conseille d'introduire 2 chiots en même temps. L'apprentissage des codes canins, des rituels et des signaux se fait principalement pendant les 12 premières semaines de vie des chiots. C'est la raison pour laquelle les chiots quittent mon élevage à l'age de 3 mois. Introduire un chiot seul dans un troupeau, comme cela est généralement conseillé, c'est comme vouloir faire rouler une formule 1 avec de l'eau d'evian !

Le transport des chiots de ma ferme vers le nouveau troupeau doit être réalisé dans de très bonnes conditions afin de ne pas pénaliser dès le départ la relation entre le chien et le berger. Cela est d'une très grande importance.

Il est évident que le nombre de chiens de protection doit être adapté à la taille du troupeau.


Le nombre des chiens peut être diminué ou augmenté selon des circonstances et un environnement qui restent propres à chaque troupeau. Néanmoins tomber en dessous des seuils minimum ne peut garantir une protection efficace du troupeau ni des chiens eux-mêmes [voir mon article : combien de chiens pour protéger un troupeau ?].


Pour l'équilibre de la meute et son efficacité il est bon qu'elle soit composée de mâles et de femelles de différents âges. Les anciens enseignent ainsi aux plus jeunes tout en assurant leur protection. Dès lors qu'un chien atteint l'âge de 5 ans il faut penser à son remplacement et intégrer un nouveau chiot. Un tiers des chiens doit être très expérimenté (chiens de plus de 5 ans) un tiers doit être expérimenté (chiens de 2 à 5 ans) et un tiers composé par les jeunes chiens en apprentissage (chiens de 3 mois à 2 ans).


 Il ne faut pas minimiser la souffrance des bergers qui perdent des brebis et des agneaux des suites des attaques de loups. Cette souffrance est bien réelle et toutes les indemnisations financières du monde n'y changeront rien. Nul n'a le droit de leur interdire de protéger leurs troupeaux des attaques des prédateurs, quels que soient ces prédateurs.


Mes chiens proviennent des meilleures lignées pyrénéennes et font preuve d'un tempérament exceptionnel et très stable.

Ils sont présents en France (Alpes, Jura, Massif Central, Nord-Est, Languedoc, Pays Basque, Bretagne, Corse), sur l'île de La Réunion et dans plusieurs pays européens : Suisse, Belgique, Allemagne, Hollande, Italie, Finlande, Norvège, Russie et aux Etats Unis.


***** ATTENTION ***** ATTENTION  *****  ATTENTION *****


Le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour tout le monde. De par son gabarit et son tempérament, il demande un maître qui sache s'imposer, sans violence mais fermement. Cela est particulièrement vrai dans le cas des mâles. Une réelle disponibilité du maître est nécessaire pendant le premier mois de présence dans la famille afin de garantir une bonne intégration du chiot.


C'est également un chien qui demande un jardin bien clos sinon il ira naturellement patrouiller dans le voisinnage afin d'écarter tout danger de votre famille ... comportement souvent interprété à tort comme une fugue ... après l'exploration de son territoire, le chien retourne toujours à son domicile.

Si vous habitez en lotissement le Montagne des Pyrénées n'est pas un chien pour vous. Les Montagne détectent tous les évènements inhabituels, comme le passage d'une personne inconnue, et les signalent à leur maître en aboyant.


Il faut aussi savoir que les Montagnes aboient lorsque l'obscurité tombe afin de prévenir et d’éloigner les prédateurs ! Pour éviter d’ennuyer vos voisins, prévoir un lieu de couchage fermé pour la nuit afin que le chien ne soit pas mis en éveil par des bruits ou mouvements extérieurs qui déclencheront systématiquement un aboiement de mise en garde.


Pour finir vous envisagez de faire l'acquisition d'une chienne et de < l'amortir > en produisant des portées ou de faire l'acquisition d'un chien et de < l'amortir > en faisant des saillies ... et bien vous risquez d'être fort déçus ... malgré des prix de vente qui paraissent importants, le coût réel de l'élevage est bien souvent encore plus important. Je parle là d'élevages sérieux qui pratiquent une réelle sélection et non pas de commerçants qui font de l'achat et de la revente de chiots à bas prix. Chiots la plupart du temps importés des pays de l'Est et dont il vaut mieux de ne pas connaître les conditions d'élevage ou plutôt de production ... chiots souvent sevrés trop jeunes, à la santé fragile et au mental détruit, par la suite source de comportements totalement inadaptés. Si vous pensez faire de l'argent facile en élevant des chiens, je peux vous garantir que vous faites vraiment fausse route ! Prenez bien le temps de réfléchir à votre projet ...


L'élevage c'est beaucoup de joies, beaucoup de peines, beaucoup de travail et aussi des rencontres extraordinaires !


Avant de faire l'acquisition d'un chiot je vous invite à lire avec attention la page < LE CHIOT > de mon site ainsi que le document RECOMMANDATIONS POUR LES CHIENS DE COMPAGNIE ou DE PROTECTION.


L'accueil d'un nouveau compagnon demande un effort de la part de toute la famille afin que le chiot se transforme sereinement en chien heureux et équilibré. Il est particulièrement important de connaître et de respecter ses besoins. Les chiots sont remis à leur futur propriétaire entre 10 et 12 semaines, pucés, vaccinés, vermifugés et accompagnés d'un gros sac de croquettes adaptées à leur croissance, d'un collier et d'une laisse, d'une notice d'élevage, d'un certificat de bonne santé de notre vétérinaire, d'un passeport européen et de leur certificat de naissance délivré par la Société Centrale Canine. Je m'engage à suivre mes chiens durant toute leur vie et tiens à rester en contact avec leurs propriétaires.


Pendant de nombreuses années j'ai été le seul berger de France à présenter des chiens Montagne de travail en exposition. Mais j'ai décidé de ne plus participer aux expositions car je ne veux plus cautionner le système mis en place par la cynophilie moderne (LOF, standards, expositions) qui participe activement à la destruction des races qu'elle est sensée préserver et qui sacrifie sans vergogne santé, rusticité et qualités d'élevage sur l'autel des apparences d'un monde moderne qui ne respecte rien si ce n’est l’argent et une frivolité que je trouve totalement déplacée concernant des êtres vivants. Je vous invite à lire le texte de la rubrique COUP DE GUEULE dans lequel j'explique pourquoi je parle des expositions comme d'un monde des illusions ...


Les visiteurs sont bienvenus à l'élevage uniquement sur rendez-vous. Le plan d'accès vous sera adressé par email sur simple demande.

ELVIS au troupeau dans le Jura

fils de CAIRN du Hogan des Vents

CH GAVARNIE du Hogan des Vents

à l'Elevage Soulman's en Finlande

Troupeau du Hogan des Vents


Les trois obscurités de la vie :


La nuit sans lune,
L'homme sans savoir,
L'enclos sans moutons.


(Citation Mongole)

Jeu de dents entre Kangal et Montagne des Pyrénées !

Le travail en meute